004- Lectures de janvier 2023
February 6, 2023•444 words
Mon ami Pierre R et moi, nous avons l'habitude de partager nos lectures, de sorte que tous les premiers du mois nous nous envoyons nos listes commentées des livres que nous avons lus au cours du mois précédent. Il s'agit d'un partage, pas nécessairement d'une communion puisque, à quelques exceptions près (des auteurs de romans policiers comme Michael Connelly ou des ouvrages d'histoire), nous ne lisons pas les mêmes choses. Toutefois, cet ami est un lecteur animé d'une curiosité intellectuelle remarquable et, très souvent, il me fait découvrir des ouvrages que je n'aurais pu connaître sans lui. C'est le cas, notamment de Christa Wolf. Je le cite :
Aussi deux livres d’une écrivaine allemande, Christa Wolf (1929-2011), assez originaux. En 1935, l’écrivain russe Maxime Gorki avait invité les écrivains du monde à raconter une journée de leur vie, la même date pour tous, le 27 septembre. En 1960, Christa Wolf, qui habite l’Allemagne de l’est, relève le défi. Elle écrira sur sa journée du 27 septembre tous les ans, pendant quarante ans, de 1960 à 2011.
Vous vous doutez bien que j'ai mis cette écrivaine sur ma liste de recommandations. Quant à moi, voici la liste de lectures que je lui ai envoyée pour janvier 2023 :
- Coe, Jonathan. Le royaume désuni. Gallimard, 2022
- Laurendeau, Paul. Les cent-trente-huitards. ELP éditeur, 2023
- Le Guin, Ursula. Terremer 1 : Le sorcier de Terremer / trad. Philippe R. Hupp. Opta, 1977
- Le Guin, Ursula. Terremer 2 : Les tombeaux d'Atuan / trad. Françoise Maillet. Opta, 1977
Deux romans de fantasy, des chroniques du temps du Collège de l'Assomption par Paul Laurendeau (à paraître chez ÉLP éditeur le 15 février) et un roman anglais d'un auteur que j'aime bien : Jonathan Coe. Je me sens très proche de cet écrivain anglais, l'auteur de Bienvenue au club (The Rotter's Club), un ouvrage qui m'avait ébloui au début des années 2000, notamment parce que j'ai reconnu ma génération, mes préoccupations de jeunesse, les relations typiques que j'avais avec les garçons et les filles de cette époque bénie des années 1970. La lecture de cet ouvrage m'a fait comprendre aussi que, malgré tout l'intérêt que je manifestais pour la culture française, je me sentais très proche des Britanniques, les conquérants du Canada et, par conséquent, mes colons... Que voulez-vous ? Les Beatles ont marqué davantage ma jeunesse que Michel Polnareff, même si j'éprouve une grande admiration pour celui-ci.
Je ne mettrai jamais de comptes rendus de lecture sur ce blogue. Si vous êtes intéressé à lire ce type de billets, alors visitez la rubrique lectures de mon site personnel à l'adresse URL ci-dessous :