012- Lectures de février 2023
March 2, 2023•605 words
Comme je l'ai déjà signalé dans un billet antérieur, chaque mois je partage mes lectures avec Pierre R, un ami de longue date qui, mois après mois, réussit à trouver le temps de lire entre cinq et dix ouvrages. Bien entendu, je n'arrive pas à l'égaler mais, comme il me le dit lui-même, il serait bien inutile de faire de cette activité agréable un moment de stress. Bref, il ne s'agit pas d'une compétition.
Voici ses lectures :
- Bouchery, Sébastien. Dusk. Éditions Fleur Sauvage/Pocket, 2016
- Ernaux, Annie. Regarde les lumières mon amour. Seuil/Raconter la vie, 2014
- Fortier, Dominique. La porte du ciel. Éditions Alto, 2011
- Hartog, François. Confrontations avec l’histoire. Folio/Histoire (inédit),2021
- Jankélévitch, Vladimir et Béatrice Berlowitz. Quelque part dans l’inachevé. Folio, 1987 (Gallimard, 1978)
- Lagasnerie, Geoffroy de. Sortir de notre impuissance politique. Fayard, 2020
- Laurendeau, Marc / avec la collaboration de Pierre Huet. Du rire cynique au regard journalistique, Éditions La Presse, 2022
- Lefebvre, Pierre. Le virus et la proie Écosociété, 2022.
- Zubrzycki, Geneviève. Jean-Baptiste décapité. Nationalisme, religion et sécularisée au Québec. Boréal/Essai, 2020 (2016)
Et voici la miennes :
- Le Guin, Ursula : Terremer 3 : L'Ultime rivage / trad. Françoise Maillet. Opta, 1977
- Le Guin, Ursula. Terremer 4 : Tehanu / trad. Isabelle Delord. Robert Laffont, 1991
- Mongeau, Marie-Andrée : Liliane, petite niaiseuse à lunettes. ÉLP éditeur, 2023
- Vernes, Henri : Bob Morane 19 : Le Masque de Jade, c1957
- Weil, Simone. Attentes de Dieu. Albin-Michel, c1950, 2016
Au cours du mois le plus court de l'année, donc, j'ai lu deux romans de fantasy, des chroniques du temps du Collège de l'Assomption par Marie-Andrée Mongeau (à paraître chez ÉLP éditeur le 15 mars), un Bob Morane (pourquoi pas ?) et un essai de Simone Weil.
J'aime bien les romans d'Ursula Le Guin, une autrice qui m'a été recommandée par Guy T. Comment dire, elle a une approche plus féminine (d'aucuns diront féministe, mais je ne suis pas de cet avis) du genre. Ce sont de belles histoires de mages sans toute la violence qu'on trouve dans des suites romanesques comme La roue du temps, notamment. Bref, les romans d'Ursula Le Guin jouent rarement sur la dichotomie entre les bons et les méchants, même si les forces du mal ne sont pas nécessairement absentes de ses récits.
Quant aux lectures de Pierre R, je partage avec lui un intérêt pour Annie Ernaud (voir mon compte rendu de La place) et, surtout, pour Dominique Fortier dont le roman Du bon usage des étoiles a fait aussi l'objet d'un compte rendu sur mon site Web personnel. Par ailleurs, nous lisons tous les deux Jankélévitch et, malgré l'intérêt que suscite ce philosophe, nous convenons qu'il n'est pas d'une lecture facile. Personnellement, je lis son interminable essai sur la mort...
Ah oui ! J'oubliais Simone Weil, une femme engagée dans le combat social tout en ne perdant pas la foi chrétienne, même si elle a toujours refusé le baptême. (À ne pas confondre avec Simone Veil, la femme politique française et députée européenne.) Avant de mourir, à l'âge de trente-quatre ans, elle a rédigé une série de lettres adressées à un père dominicain, son confesseur en quelque sorte. Ces lettres, auxquels s'ajoutent de courts essais, sont réunies dans cet ouvrage qui, pour vous dire la vérité, ne m'a pas emballé.
Bon, voilà pour février !
Je ne mettrai jamais de comptes rendus de lecture sur ce blogue. Si vous êtes intéressé à lire ce type de billets, alors visitez la rubrique lectures de mon site personnel à l'adresse URL ci-dessous :