017- Lectures de mars 2023

Étrangement, le mois de mars, le plus long mois et le plus gris de l'année, normalement si propice à la lecture, n'a pas été très productif à ce niveau, car je n'ai lu que trois bouquins :

  • Asselin de Beauville, Jean-Pierre. L'odeur douce et sucrée de la farine de coco. ÉLP éditeur, 2023
  • Balzac, Honoré de. Le cabinet des Antiques, 1838*
  • Rivera, Elena. Du BDSM à la spiritualité, œuvre autopubliée, 2023

Le premier est le récit d'enfance à la Martinique d'un Français qui vit au Québec depuis une vingtaine d'années. C'est un très beau récit, le récit d'une enfance heureuse au sein d'une grande famille. Le deuxième est un Balzac car, comme vous le savez, j'ai entrepris de lire toute la Comédie humaine et, contrairement à ce que clament ceux qui ne l'ont pas lu, c'est passionnant. Le troisième s'avère un témoignage. Il s'agit de la veuve d'un ami qui s'est suicidé en 2015. J'ai trouvé ce récit très juste, très éclairant aussi sur la mort de cet ami, même si, au fond, qui sait ce qui se passe exactement dans la tête de celui qui veut mourir ?

De son côté, mon ami Pierre R a lu les ouvrages suivants :

  • Brisson, Thomas. Décentrer l’Occident: les intellectuels postcoloniaux chinois, arabes et indiens et la critique de la modernité. Éditions La Découverte, 2018.
  • Cross, Neil. Luther; L’alerte. Belford, 2013 (2011).
  • Ernaux, Annie et Marc Marie. L’usage de la photo. Gallimard, 2005.
  • Fortier, Fortier. Quand viendra l’aube. Alto, 2022.
  • Havard, Gilles. Histoire des coureurs de bois. Amérique du Nord, 1600-1840. Éditions Les Indes Savantes, 2016.
  • Nicols, Patrick. J’étais juste à côté. Le Quartanier/Série QR, 2022.
  • Wolf, Christa. Un jour dans l’année. 1960-2000. Fayard, 2006

Lui non plus n'a pas beaucoup lu ce mois-ci, même s'il continue à m'impressionner par la quantité de mots qu'il ingurgite en un seul mois. En plus, il ne comptabilise que les livres dont il a terminé la lecture... alors que, moi, j'inscris ceux que je commence, même si je ne les termine pas tous, loin s'en faut. Parmi ses lectures, il y en au moins deux que la plupart d'entre nous ne liraient pas en un mois : l'essai historique de Gilles Havard et les écrits de Christa Wolf, cette écrivaine allemande qui a raconté sa journée du 27 septembre une fois par année pendant quarante ans et ce, pour répondre à un défi lancé par Maxime Gorgi en 1935.

Voilà, l'ami Pierre R et moi, on fera mieux en avril, promis.


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