Génération clavier (27.04.2020)

Depuis quelques semaines, j'ai retrouvé mes sensations de frappe au clavier. Le plaisir de laisser courir son inspiration et ses doigts sur le clavier. La raison ? Le nouveau clavier des Macbook Air (modèle 2020). Une légère modification des claviers papillon et me voilà avec une toute nouvelle (ou plutôt un retour à d'anciennes) expérience de frappe au clavier.

C'est assez fou quand on y pense. Lorsqu'Apple a sorti son clavier papillon, il devait être à la pointe de la technologie. L'ancien clavier des Macbooks (et notamment des Macbooks Air) fonctionnait parfaitement bien depuis des années. Fiable et précis notamment.

Mais voilà, il fallait certainement gagner quelques millimètres d'épaisseur à l'ensemble. Ou peut-être le rendre plus économique. Que sais-je ?

Donc, une brochette d'ingénieurs a dû passer des heures en recherches & développements et en prototypes pour concevoir forcément une nouvelle merveille pour l'utilisateur.

Et puis non. Non seulement le confort de frappe en a été altéré, mais la fiabilité du clavier s'en est trouvée altérée. Largement.

Apple a d'abord nié, puis affirmé avoir améliorer sa fiabilité. Foutaise.

Une nouvelle brochette d'ingénieurs, ou la même, a finalement dû reprendre le travail et remettre l'ouvrage sur le métier. Certainement que de nouveaux prototypes ont été conçus. Et une version vraiment modifiée et améliorée nous est maintenant mise à disposition. Enfin.

Et ça change donc tout. Et ce n'est pas rien dans la période actuelle, car indubitablement l'heure est, pour moi, au retour de l'ordinateur dans mon univers de travail.

Indubitablement, j'appartiens à la génération "clavier".

Celle qui a suivi des cours de dactylographie durant sa scolarité sur des machines à écrire manuelles.

Celle qui a pesté lorsqu'elle faisait des fautes de frappe et qu'il fallait tout recommencer.

Celle qui a trouvé que les machines à écrire IBM à boule étaient une avancée technologique incroyable. De même que le typex.

Et celle qui a eu la révélation de l'ordinateur avec cette possibilité incroyable de pouvoir corriger son texte après la frappe et sans avoir besoin de tout recommencer. Une bénédiction.

Celle qui a vu les progrès incroyables des corrections automatiques. D'abord avec les correcteurs orthographiques, puis grammaticaux, de plus en plus performants. Puis avec les système de frappe prédictives, eux aussi de plus en plus performants. Même si, souvent, la correction prédictive nous agace.

Depuis l'université, l'ordinateur et son clavier n'ont cessé de m'accompagner, m'ont permis de mener mes études et même m'ont fait grandir. Le clavier est devenu une extension de moi-même pour traduire mes pensées en mots et parfois, les faire danser devant mes yeux et sur ma "page".

Crédit photo : Photo de Glenn Carstens-Peters sur Unsplash


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