Nous Aurons Toujours London
October 18, 2024•199 words
Titre putride. Slogan marketing pour touristes lobotomisés.
Gucci crache son défilé Croisière 2025 dans les entrailles du Tate Modern.
Sabato De Sarno, nouveau messie de la mode, vomit son "inspiration" londonienne. Comme si cette ville n'était qu'un décor pour mannequins anarchiques.
Londres. Cloaque urbain. Égout à ciel ouvert où se noient les rêves brisés des immigrés. Big Ben, phallus de pierre éjaculant les heures dans le smog toxique.
Touristes béats bas déambulent smartphones au majeur.
Selfies devant Buckingham, sourires figés. "Nous aurons toujours Londres", se répètent-ils comme un mantra de vil. Mais qu'auront-ils vraiment ?
Des souvenirs préfabriqués, des clichés usés jusqu'à la corde.
La mode s'empare de ce mythe putréfié. Gucci exploite la nostalgie d'un Londres fantasmé. Vend du rêve en prêt-à-porter à une élite blasée. Mais sous le vernis glamour, la ville pourrit.
Nous n'aurons jamais vraiment Londres. Juste son simulacre. Une coquille vide. Un décor de carton-pâte.
La vraie Londres s'est noyée dans la Tamise il y a bien longtemps. Ne reste que son cadavre embaumé, momifié par l'industrie du tourisme et de la mode.
Nous Aurons Toujours London. Slogan creux. Promesse vide. Comme les yeux vitreux des mannequins automates sur le podium du Tate Modern.