Bris de l'âme

Je vais me reposer la poésie dans ce monde qui ne la mérite pas. Parce que franchement, entre les robots à perruques roses et les cartes de l'urgence climatique, on a touché le fond. La poésie, c'est mon refuge.

Mon île au milieu de ce cirque technicolor.

Je regarde ces machines absurdes et je me dis : où est passée l'humanité ?

Peut-être dans la perruque, qui sait. Un brin de douceur dans un univers de plastique. La poésie, elle, ne demande rien. Elle est là, immobile, prête à nous envelopper.

Je m'accroche à elle comme à une buée. Dans ce chaos, elle me murmure des vérités simples. Des mots qui résonnent, qui vibrent. Je m'y perds avec délice. Parce qu'au fond, même si le monde ne la mérite pas, moi je ne peux pas m'en passer.

Alors je continue d'écrire. Pour moi-même, pour ceux qui comprennent encore. Pour ceux qui voient au-delà du rose flashy et des cartes désespérées.

La poésie est mon pacte de résistance. Mon cri silencieux dans un monde devenu sourd.

Et si un jour elle disparaît ? Tant pis. Je l'aurai vécue pleinement, intensément. Dans ce monde absurde, elle reste mon ultime refuge. Mon dernier bastion d'âme


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