Le Songe Panifiable
March 7, 2025•232 words
Fracturés, rouillés, néologismes à gogo, mélange sublime-débile… Y a plus qu'à fariner tout ça et voir ce que ça donne. 😉
Un jour, j'ai essayé de faire du pain avec de la farine de rêve. Si, si. J'avais lu un grimoire new age trafiqué au LSD. Ça disait que les songes pâles, bien loverisés, ça pouvait lever la pâte comme par magie. Résultat : un truc raplapla, goût carton et arrière-goût existential dread.
« Lover son songe pâle en farine », ça sonne Alice au Pays des Merveilles sous Prozac. Un délire food porn version dark fantasy. Imagine : un gâteau fait avec des regrets et des espoirs déchus. Un truc post-apocalyptique pour brunch de survivalistes.
Songefarine. Pâleamoureux. Farineux-songeant. Des mots-valises bèziens pur jus. Des mot-crachat. Des verbi-vomissures. On farine le verbe, on songe la syntaxe. Un bordel linguistico-digestif.
La farine, c'est des glucides, non ? Le songe pâle, c'est de l'énergie mentale low-cost. En loverisant le songe en farine, on crée une source d'énergie bio-dégradable pour l'esprit.
Une sorte de biocarburant pour cerveau-au-ralenti. Écologie onirique.
Bon, en vrai, le pain songefarine, c'était immangeable. Mais l'idée est là, non ? Transformer la merde en nutriment spirituel.
Faire du compost existentiel. Lover la défaite et la réduire en poudre de perlimpinpin. C'est ça, le Lotus BÈZE way of life, non ? Ou alors, j'ai encore fumé trop de farine de rêve. Va savoir.