L'adrénochrome comme cause de la schizophrénie: étude de certaines déductions de cette hypothèse

Osmond et Smythies (1952) ont donné des raisons de raviver l'opinion initialement avancée par Bleuler (1950) selon laquelle la schizophrénie est essentiellement un trouble du métabolisme, et ont suggéré qu'une substance chimiquement liée à la mescaline pourrait être l'agent causal. Hoffer, Osmond et Smythies (1954) ont commencé une enquête sur cette hypothèse et ont découvert que l'adrénochrome, un produit d'oxydation de l'adrénaline qui est probablement un métabolite intermédiaire normal, a des propriétés hallucinogènes actives. Ces auteurs ne considèrent pas l'adrénochrome comme étant incontestablement l'agent toxique dans la schizophrénie, mais suggèrent qu'il ou une substance étroitement apparentée, ayant le cycle indole et dérivée de l'adrénaline, est impliqué. Ils avancent également l'opinion que le défaut métabolique consiste en une surproduction d'adrénochrome ou de substances similaires. Une telle vision implique nécessairement soit une surproduction d'adrénaline, soit un blocage d'une ou plusieurs des voies de détoxification de l'adrénaline dans l'organisme qui ne passent pas par l'adrénochrome. L'adrénaline étant dérivée de la tyrosine, l'hypothèse est essentiellement celle d'un métabolisme anormal de la tyrosine. A partir de cette hypothèse, certaines déductions peuvent être faites.

Sources


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