Ce blogue s'apparente à un journal public. On y trouvera des notes sur ce que je vis, sur ce que je ressens, tout en ayant pleinement conscience que tout écrit sera public, donc susceptible d’être lu par tout un chacun. Au fil des billets, il sera question de l'existence, de l'écriture, des technologies et de la culture, toutes ces thématiques envisagées sous l'angle du mode de vie, c'est-à-dire des activités qui aident à vivre.
Quel est l’intérêt de ce journal public ? Difficile de répondre à cette question sans faire preuve de vantardise. En quoi, moi, fils d’un ouvrier mort au siècle dernier, et moi-même à quelques années de ma fin, puis-je me targuer d’avoir une quelconque pertinence aux yeux de mes contemporains ? Je ne vois qu’une réponse à cette question, et elle ne tient qu’en un seul mot : témoignage. En effet, ce blogue constituera le témoignage d’un vieil homme, un citoyen parmi tant d’autres, singulier par ses choix, mais pas si différent des autres pour autant, un homme conditionné par sa culture, bien entendu, par sa position sociale, sa classe pourrait-on dire, par son milieu et ses origines géographiques. Un témoignage, rien de plus, même si, en soi, ça signifie déjà quelque chose.
Le rythme de parution des billets est hebdomadaire. Un billet chaque vendredi. Pas plus, pas moins.
Pour cette raison, j'ai voulu appeler ce blogue Le Semainier. Quand j'en ai discuté avec mon ami Pierre R, il s'est ouvertement moqué de moi, de sorte que j'ai abandonné cette idée… qui rappelait un peu trop la culture catholique d'un temps révolu.
Par ailleurs, ce blogue a aussi pour but de diriger mes abonnés vers mon site principal, le seul qui compte vraiment à mes yeux, et sur lequel je poste des billets depuis 2013, voire avant dans certains cas :
Ce site Web est codé en HTML classique auquel je suis revenu - sans jamais l'avoir abandonné, toutefois - après quelques essais sur des plateformes de blogging comme WordPress, entre autres. Je n'ai pas renoncé à ces solutions parce que ça ne fonctionnait pas. Au contraire même, Wordpress me donnait tout ce que j'avais besoin en termes de fonctionnalités. Quand on fait fi de sa lourdeur (des milliers de fichiers codés en arrière-plan) et de sa propension à nous pomper du pognon, notamment via les extensions (plugins), on arrive à générer un beau site, même s'il ressemble à des milliers d'autres. Or, je me reconnais davantage dans le minimalisme numérique, le slow web ou encore le indie web. Le langage HTML est à la base de tout ce qui se fait depuis la popularisation du Web au début des années 1990. En le couplant avec une feuille de style (CSS), il s'avère très simple de rédiger du contenu intelligible, pérenne et avec une empreinte environnementale minime. Pour moi, c'est tout ce qui compte.
Mais ce qui compte encore plus, c'est l'expression, le besoin d'écrire, voire la nécessité - quasi vitale - de s'exprimer par des mots. Et de le faire chaque jour. Même si le rythme de parution est hebdomadaire, semainier, quoi.
Je vous remercie de vous abonner. Et je remercie ceux et celles qui me suivent au gré de mes trop nombreux changements de plateforme. Celle-ci devrait être la bonne, promis...
Si l'envie vous prend de m'écrire, faites-le au : danielducharme7 at gmail point com. Le tout en un seul mot, bien entendu, sans le "at" et le "point".