dducharme

Je suis revenu à Linux, comme on revient au pays après l'avoir quitté pendant un certain nombre d'années. Cette fois-ci, je crois que c'est pour de bon, car je suis déterminé à me libérer partiellement des services technologiques des grandes sociétés américaines, notamment de Google et de Microsoft. J'ai écrit "partiellement " à dessein car je ne crois pas réussir à m'en libérer complètement, compte tenu de leur statut de quasi monopole dans le monde. La même logique s'applique à Facebook et à ...

Je n'ai pas envie d'écrire sur mes états d'âme aujourd'hui. Ça n'intéresse personne. En revanche, je ne peux pas faire l'économie de ma finitude, de ma mort qui approche à grands pas, dans un horizon de onze (77 ans) à quinze ans (81 ans). Je me souviens comme si c'était hier de mon séjour à Genève qui remonte déjà à plus de vingt ans. Force est de constater que je n'ai plus rien devant, si ce n'est de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour maintenir mon esprit en alerte pendant que mon corps...

Récemment, j'ai mis un post sur Facebook sur la guerre en Ukraine. Dans un texte de quelques lignes, j'ai déploré l'escalade de ce conflit militaire qui se manifeste par l'envoi d'un armement de plus en plus sophistiqué, de plus en plus destructeur. En lisant par la suite les commentaires que ce post a suscité, j'ai regretté mon geste. Dorénavant, je ne mettrai plus de billet à saveur politique sur ce réseau social. Quand on discute de la guerre en général, et de celle de l'Ukraine en particulie...

Je dois me méfier de la technique tout en tentant de la maîtriser. Quand la technique prend toute la place, le contenu - l'esprit, pourrais-je dire, si je parlais du corps - en souffre. Or, la technique permet de diffuser du contenu, pas d'en créer. En revanche, si je laisse le soin de la technique à d'autres personnes, j'en perds le contrôle et me retrouve bientôt prisonnier d'une entreprise, d'une vision, d'une approche quasi philosophique, parfois, que je ne tiens pas à partager. Récemment j'...

Comme je l'ai déjà signalé dans un billet antérieur, chaque mois je partage mes lectures avec Pierre R, un ami de longue date qui, mois après mois, réussit à trouver le temps de lire entre cinq et dix ouvrages. Bien entendu, je n'arrive pas à l'égaler mais, comme il me le dit lui-même, il serait bien inutile de faire de cette activité agréable un moment de stress. Bref, il ne s'agit pas d'une compétition. Voici ses lectures : Bouchery, Sébastien. Dusk. Éditions Fleur Sauvage/Pocket, 2016 E...

L'automne dernier, j'ai eu une conversation avec mon collègue Yves Lapointe. Nous avons parlé de choses et d'autres, notamment de notre profession. Et puis je lui ai parlé d'Evernote, une application de prises de note que j'avais adoptée, sous sa recommandation, il y a plusieurs années. Au cours de notre conversation, je lui disais qu'Evernote était devenu trop cher, plus cher qu'un abonnement d'une année à Microsoft 365 qui, en plus de la suite de logiciels bureautiques que l'on connaît, offre ...

Depuis ma lecture de l'œuvre de Marie-Madeleine Davy (1903-1998), je me demande si, dans les années 1970, nous n'aurions pas erré dans l'univers de la philosophie à la mode de ce temps-là. Pourquoi n'avons-nous jamais cherché à connaître davantage les spiritualistes dans la lignée de Bergson, Le Senne, Lavelle, Berdiaev ? Sans doute parce que nous n'en avions jamais entendu parler et que la philosophie d'alors, du moins celle qui était mise en évidence dans les cégeps et universités, tournaient ...

Tout le monde connaît Alexandre Dumas puisqu'à peu près tout le monde a lu ses deux romans majeurs, du moins les plus connus : Les trois mousquetaires et Le compte de Monte-Cristo. Et comme tout le monde, j'ai lu ces deux romans dans mes vertes années. Et j'ai vu aussi les dizaines d'adaptations cinématographiques, y compris en dessins animés, qu'on a faites de ces romans au fil du temps. Traduits dans de nombreuses langues, ils devaient figurer au panthéon de la littérature de l'humanité, si to...

Ce monde m’ennuie. Ce monde où, sans doute, je n’ai plus ma place, et il est trop tard pour que je m’en taille une autre. Je vais sur mes soixante-six ans. Ne l’oublions pas, c'est déjà plus que l’âge universel de la retraite dans de nombreux pays. Peu importe, je m’ennuie et, quand je prends connaissance des médias le matin en prenant le petit-déjeuner, c’est encore pire. Sur quoi écriraient les journalistes s’il n’y avait pas la pandémie, la guerre, les catastrophes ? Aujourd’hui, deux ou troi...

Je termine un autre volume de Terremer, un roman d'Ursula LeGuin, une écrivaine américaine de fantasy. L'ultime rivage, ce troisième roman de la série, parle beaucoup de la mort, de ceux qui, par la magie, la combattent, et, ce faisant, concourent à détruire le fondement même de la vie : l'être dans toute son essence. Bien entendu, lire sur la mort me donne encore envie d'en parler, ou plutôt d'écrire moi-même sur ce sujet. La mort, que voulez-vous, je ne peux m'empêcher d'y penser à la veille ...

Après avoir visionné, sur YouTube, une vidéo sur Spinoza, M m'a fait part de ses impressions que, bien respectueusement, j'ai transformées en dialogue. Une discussion sans fin. M : Personnellement, je crois davantage à un dieu comme celui conçu par Spinoza. Un dieu qui serait présent dans tout ce qui vit. D : C'est du panthéisme. Selon Wikipédia (voir article panthéisme), Spinoza aurait développé un panthéisme formel qui identifie le monde à Dieu. Ainsi, la nature serait la simple manifestatio...

J'ignore s'il est sain ou non de se replonger dans le passé comme je le fais de temps en temps en m'attardant sur mon vécu, notamment sur les filles que j'ai connues dans ma jeunesse. Récemment, j'ai écrit sur Liliane, une femme avec qui j'ai étudié à l'Université de Montréal au milieu des années 1980. Un texte intimiste qui pourrait s'insérer dans la série des Jeunes filles, un recueil de nouvelles en préparation. Je n'ai pas oublié Liliane, même si je ne la vois plus depuis longtemps, tout co...

Mon ami Pierre R et moi, nous avons l'habitude de partager nos lectures, de sorte que tous les premiers du mois nous nous envoyons nos listes commentées des livres que nous avons lus au cours du mois précédent. Il s'agit d'un partage, pas nécessairement d'une communion puisque, à quelques exceptions près (des auteurs de romans policiers comme Michael Connelly ou des ouvrages d'histoire), nous ne lisons pas les mêmes choses. Toutefois, cet ami est un lecteur animé d'une curiosité intellectuelle r...

Il est temps de faire un premier bilan de mon défi des 500 mots par jour. Considérons décembre comme une première expérience, un essai ou alors une mise à l'épreuve, c'est selon. Ne nous cachons pas les choses : écrire cinq cents mots par jour s'avère un exercice exigeant. Comme je l'ai déjà dit, c'est une discipline, et comme toute discipline, de la lourdeur du début succède une légèreté propre à une habitude de vie et, en ce sens, elle s'allège de plus en plus, et ce, au fur et à mesure qu'on ...

Récemment j'ai mis en place mon défi quotidien d'écriture de 500 mots par jour. À ce sujet, j'ai d'ailleurs rédigé un billet que je vous invite à lire sur mon site personnel. Mais le plus simple est encore d'en lire une version plus récente et, partant, plus à jour, sur Listed (billet numéroté : 001). Ainsi, depuis le 1er décembre 2022, je rédige, beau temps mauvais temps, un nombre minimal de 500 mots par jour. J'en suis au troisième mois et, franchement, je n'éprouve guère de difficulté à re...

L'année dernière, je me suis fixé un objectif personnel : écrire cinq cent mots par jour. Si vous tapez « écrire chaque jour » dans Google, vous allez découvrir de nombreux textes qui traitent de cette thématique. Certains l'associent à la tenue d'un journal, d'autres à une habitude zen destinée à vous calmer, à « saisir le moment présent », d'autres encore à la création littéraire. J'ai lu quelques-uns de ces textes, assez insipides en général, dont la plupart se situe dans une logique d'aide c...