Accord sur le Brexit et dissolution de la Tchécoslovaquie

Actuellement le Brexit est dans sa dernière phase. Soit un accord est trouvé entre les Britanniques et les Européens. Soit les règles de l'OMC régiront les rapports entre l'Union européenne et la Grande-Bretagne.

Alors que l'absence d'un accord paraît devoir coûter cher au Royaume-Uni, apporterait beaucoup de pagaille et compliquerait le retour à la croissance économique, on peut s'interroger sur la position britannique. Elle ne paraît pas rationnelle.

Or, il n'est certainement pas question de rationalité.

Souvenons-nous de la séparation de la Tchécoslovaquie après la chute du Mur. Là, également, le choix ne paraissait pas rationnel du côté de la Slovaquie. Elle était la partie la plus "pauvre" qui s'appuyait sur l'économie de la future République tchèque.

Pourtant, rien n'y a fait. La question de la souveraineté primait sur le reste. Peut-être pas que… mais dans les faits OUI.

Par ailleurs, du côté de l'Union européenne, certains pays, dont la France, ne sont pas prêts à lâcher, y compris sur des éléments qui peuvent paraître secondaires telle la question de la pêche.

Du côté européen également donc, des éléments pas forcément et entièrement rationnels concourent à prendre le risque et à privilégier une sortie sans accord plutôt qu'avec.

Malgré la pandémie et les conséquences d'un Brexit sans accord, je suis donc fortement persuadé, à ce stade, que nous allons assister à une sortie sans accord à ce stade.

A lire : Toujours pas d'accord sur le Brexit, mais des signes positifs venus de Londres


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