Suisse - Loi sur les épidémies. Référendum !

Non à la modification de la loi sur les épidémies.
Non à livrer nos données à l'étranger !
Non au transitoire qui durera, comme la vignette ou les impôts fédéraux directs ... )

Non au délai immédiat pour cette modification, sic....

Alternatives à google -L


Sébastien Fanti - @sebastienfanti
Juin 2020

Je ne téléchargerai pas l’application SwissCovid pour des motifs protéiformes plurifactoriels dont celui fondamental lié au fait que certaines personnes corrélées au projet ont été formellement & par écrit invitées à taire leurs critiques. Je pensais qu’en CH on pouvait débattre!

Sébastien Fanti - @sebastienfanti
Juin 2020

Le référendum contre SwissCovid est lancé. Si 50’000 signatures sont réunies en 100 jours le peuple suisse votera. #SwissCovid
@BAGOFSPUFSP

@alain_berset

Sébastien Fanti dénonce les méthodes du Conseil fédéral et de Swisscom. La Suisse vit une période exceptionnelle de pandémie, mais le préposé cantonal à la protection des données s'interroge : «Est-ce qu'il faut aller jusqu'à traquer l'ensemble des citoyens de ce pays ? Je ne le pense pas».
En cette période de coronavirus, la règle est claire : tout rassemblement de plus de cinq personnes est interdit. Pour s'assurer que les citoyens respectent bien les consignes, le Conseil fédéral a demandé à Swisscom de lui fournir spontanément des données anonymisées pour évaluer la mobilité des citoyens. Nombre de personnes se posent la question de la légalité de ce processus. Selon la Loi fédéral sur les épidémies, certains traitements sont autorisés durant une période aussi exceptionnelle et grave. Mais voilà, il y a un problème déclare Sébastien Fanti.

«Il faut protéger les citoyens»

Pour le préposé valaisan à la protection des données, les bases légales invoquées par le Conseil fédéral et l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) sont insuffisantes, voire fausses. Comment justifier une si importante collecte de données, dans quel cadre intervient-elle réellement ? «J'ai écrit au préposé fédéral à la protection des données», déclare Sébastien Fanti sur Rhône FM. «Mon objectif est clair, protéger les citoyens valaisans. Je lui ai clairement dit que les bases légales et le raisonnement juridique développés par l'Office fédéral de la santé publique et le Conseil fédéral ne sont pas convaincants. Cette collecte semble prévue sur une longue période, nous devons nous assurer de la légalité d'un tel procédé. La collecte est susceptible de mettre en péril les droits de la personnalité de chaque citoyen de ce pays». Selon Sébastien Fanti, le préposé fédéral a contacté à plusieurs reprises les personnes concernées, en vain. «Malgré plusieurs prises de contacts écrites de la part d'une task force du préposé fédéral , ni Swisscom, ni l'Office fédéral de la santé public, n'ont apporté de réponses (...) C'est clair, quelque chose ne fonctionne pas», conclut Sébastien Fanti.

«Nous attendons des preuves»

«Ce n'est pas quelque chose de virtuel, les autorités ont déjà débuté la collecte». Fanti dénonce la méthode : «Nous attendons que l'OFSP apporte la preuve de l'anonymisation effective des données (...) Je conçois le fait que l’on puisse prendre des mesures exceptionnelles. Mais est-ce réellement efficace de collecter toutes ces informations sur la mobilité des Suisse ? Il faut se rendre compte que dès que 20 personnes seront localisées dans un rayon de 100 mètres par 100 mètres, on va collecter ces données et les communiquer… Est-ce qu'on va vraiment mieux lutter contre la pandémie ? J'en doute. Est-ce qu'il faut aller jusqu'à traquer l'ensemble des citoyens de ce pays ? J’ai envie de dire tout simplement non. En revanche, la police peut jouer pleinement son rôle. Elle peut communiquer aux autorités fédérales les constatations du terrain».

«Si vous voulez prendre les citoyens pour des imbéciles, faites-le»

Mais si tout est anonymisé, le problème de la protection des données semble réglé, non ? Pas si sûr, répond Sébastien Fanti : «Pour rassurer, Swisscom évoque sa rengaine classique qui consiste à dire que tout est anonymisé, qu'il n'est pas possible de savoir qui se cache derrière les données. Moi je n'y crois pas. Tout le monde sait que l'anonymisation, c'est quelque chose de réversible. J'ai envie de dire au Conseil fédéral : "Si vous voulez prendre les citoyens pour des imbéciles, faites-le". Mais une fois que tout sera terminé, il faudra voir si tout ce qui a été fait a été fait dans les règles». A la suite de cette dénonciation, l'OFSP aurait décidé de répondre aux interrogations. Affaire à suivre.

Ci-dessous, l’interview de Sébastien Fanti

Thomas Schürch

Sources


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